samedi 23 janvier 2010

Vacances à Saint Tropezios !

musique (lien à activer) :
http://www.deezer.com/fr/confirm.php?mail=a2Vwb2NjaW5vQGZyZWUuZnI=#music/result/all/brigitte bardot brasil

le 9 janvier 2010

Arrivés à Buzios sans avoir réservé un hôtel ou une pousada (chambres chez l’habitant) en pleine saison haute relevait un peu du défi. Après quelques recherches infructueuses, nous dégottons en plein centre de Buzios une grande maison, de quoi coucher 8 personnes. L’avantage d’être avec une brésilienne a aussi joué, c’est certain.

La propreté et le confort laisse un peu à désirer, mais en tant que voyageur, cela ne me gène pas. A Rio, je logeais dans un dortoir de 10 lits. Pour moi, la maison de Buzios, c’est un peu une villa !
Nous voilà à trois, dans une grande maison, à payer un petit peu plus individuellement que notre budget nuitée devait supporter… Mais bon, on a des idées…
Après un bon diner, accompagné d’un excellent Bourgogne de 2004, trouvé dans une veille caisse en bois du supermarché, et une première nuit réparatrice, la journée du lendemain se passe sur la plage à Farniente.
Au retour en fin de journée, dans notre rue, nous apercevons trois gars avec gros sacs à dos que je décide d’aborder.
Il s’agit de trois argentins entre 27 et 31 ans, qui cherchent un endroit où dormir.
Visite de notre villa effectuée, nous voilà six à vivre sous le même toit, l’auberge espagnole !

Buzios est un peu le Saint Tropez brésilien, par ses décors, ses 25 plages, dont certaines sont paradisiaques. Longtemps un village de pêcheurs, cette station s’est développée dans les années 50 quand la jet-set brésilienne s’en est « emparée » pour en faire une destination à la mode. Et en 1964, Brigitte Bardot y est photographiée marchant pieds nus sur la plage, amplifiant médiatiquement la notoriété de Buzios, d’autant qu’elle y restera deux mois il me semble.
Boutiques, bars, restaurants, pousadas portent les initiales BB, sous différentes formes : le Bar dot, Bardoz, ByBloz... Une statue à son effigie a même été dressée !

Nous formons presque une petite famille tous les six, on rigole bien. On communique en anglais essentiellement, d’autant que la jeune espagnole vit actuellement à Londres, que la brésilienne y a vécu et y retourne bientôt, qu’un des argentins a fait ses études dans des écoles américaines, et que les deux autres argentins ont un bon niveau de part leurs professions : avocat et réalisateur de publicités.
Parfois les conversations dérivent sur l’espagnol, mais au contraire, cela habitue mon oreille à ma prochaine destination : l’argentine. Et puis, on est en Amérique du sud, pas du nord !

Au départ, nous devions rester trois nuits, finalement ce sera quatre. Nos journées se passent à la plage, sous le parasol, et le soir nous sortons.
La bande des six est même plus importante puisque ma colocataire brésilienne a plusieurs amis brésiliens en vacances à Buzios, qui se joignent à nous tous les soirs. Notre maison est un peu le lieu de passage des débuts de soirée, où la caipirinha nous sert en quelque sorte d’apéro local (cachaça, citron vert, glace et sucre en poudre). Un soir, on a même été une bonne quinzaine, avec des renforts français et américains !

Au bout du cinquième jour, la bande des six retourne à Rio en bus en fin de journée. A la gare routière, notre amie brésilienne nous quitte pour Sao Paulo où elle doit retrouver sa famille. Tchau Angelina.
Nous voilà à cinq, à 22 heures, un samedi soir d’été, à Rio de Janeiro, sans endroit où dormir…








Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire