samedi 23 janvier 2010

Parc national d’Iguazu ou le royaume des papillons !

rédigé le 15 janvier 2010

Après 1500 km en bus, j’arrive au petit matin à Foz do Iguaçu au Brésil. Dans le bus, je fais la connaissance d’un chilien de 69 ans, Hugo, qui a été marin pendant 25 ans et qui a sillonné toutes les mers du monde.
On communique dans un mélange d’anglais, d’espagnol, et de portugais.
Il réside toujours dans le même hôtel à Foz lorsqu’il y passe sur sa route pour aller au Chili. Je me retrouve donc dans ce même hôtel et pour la première fois depuis mon arrivée au Brésil, j’ai une chambre individuelle. Ça fait du bien aussi de se retrouver « seul ».
Hugo, me propose ce même jour, d’aller au Paraguay, puisqu’il y a juste un pont à traverser et aucune formalité de douane à effectuer si on rentre le soir au Brésil.
Malheureusement, problème de communication certainement, je lui dis que je vais prendre une douche après ce long voyage, et lui me dit qu’il m’attend… douche prise, plus d’Hugo, et pourtant j’ai fait vite.
Déçu de ne pas avoir saisi cette opportunité, j’irai quand même au Paraguay, puisque deux françaises que j’ai croisé, m’en ont dit du bien, m’ont donné une adresse où dormir à Asunción, la capitale, mais j’irai dans 2, 3 jours.

Du coup, et comme prévu initialement, je me rends au parc national d’Iguaçu côté brésilien, et là, ce que je découvre est d’une beauté à faire pleurer. Ce spectacle de la nature est digne d’une des sept merveilles du monde. Des cascades partout, faisant couler des quantités d’eau que même Gargantua ne pourrait avaler. D’ailleurs, la principale cascade qui est gigantesque, se nomme « diable de Gargantua ». C’est pour dire !
Les photos parlent d’elles-mêmes, je vous laisse apprécier…
Toute cette biodiversité de ce parc est d’une richesse… des opossums, des lézards gros comme mon avant-bras, se promènent dans les allées…et cette myriade de papillons. Le parc regroupe pas moins de 500 espèces de papillons, certains n’hésitent pas à se poser sur vous, et il faut user de délicatesse pour les en retirer.
Une exploratrice avait dit un jour « pauvre Niagara » en contemplant la dimension des chutes d’Iguaçu, qui sont quatre fois plus larges que celles entre les Etats-Unis et la Canada.
Le lendemain, je passe la frontière brasilo-argentine, et visite le parc côté argentin. Pan, reclaque. Des cascades à profusion, un trou énorme où s’engouffre toute cette eau. Dans certains endroits, je finis tremper par l’eau en suspension qui émane de ces coulées d’eau. C’est rafraichissant, l’eau semble pourtant chaude aux premiers contacts.
Je m’arrête là sur ce site, je pense que cela ne se raconte pas, cet endroit se vit…

Dernier jour au Brésil, je m’affaire à mon départ pour le Paraguay. Je sens l’adrénaline monter, passage de frontières à pied, découverte d’un nouveau pays peu touristique. J’ai l’impression de retourner au Cambodge. Juste une impression.
Je prendrai mon bus pour la capitale côté paraguayen à Ciudad del Este, ville de l’est. Et je file à l’ouest !

Adieu Brésil, je t’ai aimé…



























3 commentaires:

  1. Cela me rappelle qlq chose ! Es u allé au point des trois frontières et au parc des oiseaux à FOz?

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  2. C'est vraiment géant! Moi qui m'extasie déjà devant les petites cascades en traversant les Pyrénées...

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  3. Antoine, je ne suis pas allé à ce point là des trois frontières, ni au parc des oiseaux. Je me suis "fait" la frontière argentine une journée depuis le Brésil, et ensuite je suis rentré au Paraguay à pied depuis le Brésil à nouveau.

    Aurélie, rien n'est comparable à Iguaçu en terme de chutes d'eau. Elles sont uniques au monde. Mais celles des Pyrénnés ont aussi d'autres histoires à raconter.

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