samedi 23 janvier 2010

Réveillon 2010 à Copacabana !

musique (lien à activer) :
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le 4 janvier 2010

Ah le Brésil ! Le pays du football, de la samba, de la capoeira, du plus gros poumon de la terre qu'est l'Amazonie... et j'en passe. J’y suis enfin, arrivé un soir de 28 décembre !

Ce pays respire, cela se sent ! Les gens chantent, dansent, sourient, sont heureux. Ce qui m'a beaucoup surpris par certaines rencontres avec des brésilien(nes), c'est leur connaissance des chansons brésiliennes populaires. Quelques notes leur suffisent pour qu'ils se mettent à chanter.
Et si encore ils ne maitrisaient que quelques morceaux... mais leur registre est très riche. Leurs émotions à travers les chants sont communicatives et entrainantes.
Il faut croire que les chansons au Brésil donnent le rythme à la nation et que le gringo que je suis le ressent. Il suffirait d’un groupe de quelques personnes dans la rue à commencer un défilée en chantant (cela s’appelle un monobloco), pour que le cortège grossisse au fil de la marche, et là, on ne sait jamais quand cela se terminera…

Ma première semaine à Rio de Janeiro fût exceptionnelle avec au summum un soir de réveillon dans un bel appartement au dernier étage d'un immeuble adjacent au Copacabana Palace d'où j'ai pu assisté avec des brésiliens, des français expatriés et deux amis américains à un feu d'artifice magnifique. Voilà pour le décor, au bon endroit, au bon moment !
Ce qui m'a le plus marqué ce soir-là, et qui restera gravé à jamais dans ma mémoire, c'est cette foule tout de blanc vêtue de presque trois millions de personnes, en liesse. Une vraie communion sur la grande plage de Copacabana.
Vers 3 heures du matin, nous sommes partis à pied jusqu'à la plage d'Ipanéma, quartier où mon hôtel se trouvait, et les rues étaient encore pleines à craquer. On se serait parfois cru un soir de 12 juillet 98 en France, mais ici c'est tous les ans avec cette dimension.
D'après ce que les gens disent, le carnaval de Rio est du même acabit, et cela dure une semaine. La meilleure période pour vivre au Brésil, c'est du nouvel jusqu'à la fin du carnaval, paroles de brésilien(nes).

Au cours de cette première semaine, le temps est assez pluvieux, jusqu’au soir du réveillon, comme si Dieu avait passé un accord avec les Cariocas (brésiliens de Rio) pour qu’il leur permette de tirer le feu d’artifice. Leur foi en Dieu est profonde, le brésil est le premier pays catholique au monde.

Malgré la pluie des premiers jours, un couple de brésiliens, amis d’un des new yorkais avec qui j’étais nous emmène en voiture du côté du jardin botanique, du parc national Tijuca et du quartier Santa Teresa. Dommage que le temps n’était pas au rendez-vous, de toute façon, je n’avais même pas pris mon appareil photo.

Les journées qui suivent le 1er de l’an sont agrémentés de plage (une journée seulement parce que bonjour les coups de soleil !) et quelques visites touristiques comme le Pain de sucre, particularité géologique à Rio, et le nouveau stade Maracaña, qui accueillera la finale de la coupe du monde 2014. Pour les passionnés, l’ancien stade Maracaña avait battu des records d’affluence avec parfois 180 000 spectateurs !

Avec mes deux compères américains, nous avons bien tenté de visiter le Christo, sur le mont Corcovado qui domine la ville, mais tout le monde a eu la même idée le même premier jour de beau temps. Résultat : billetterie terminée dès 13h, alors qu’il y avait déjà environ 4 heures de queue ! Heureusement, on y était que depuis midi ! Et puis, à Rio, les nuages bas apparaissent très rapidement au cours d’une même journée. Difficile de prévoir en montant sur le mont Corcovado que la vue sera dégagée. Bon nombre de voyageurs que j’ai rencontré y sont allé, et en sont revenu déçu de n’avoir vu que des nuages. Ce serait dommage de rater ce site, qui est un peu la « Tour Eiffel » de Rio… d’un autre côté, je ne peux pas « attendre » indéfiniment à Rio d’autant qu’au bout d'une semaine, je sature un peu quand même. Les grandes villes étouffent parfois. Besoin de bouger, et puis je suis là pour voyager, non ?
Une brésilienne et une espagnole de mon hôtel m’avait proposé de les accompagner à Buzios, station estivale à 3 heures en bus de Rio.
Ce n’est pas du tout la direction que je m’étais fixé dans mon parcours, mais c’est aussi ça les voyages lorsque le temps nous le permet, laisser agir la spontanéité des rencontres et des opportunités.
En route donc pour Buzios !
















1 commentaire:

  1. Pelé faisait la même pointure que toi dis donc! Effectivement ta photo devant le Maracana ressemble à la mienne mais moi j'étais à l'intérieur... Bon tu te feras un match en Argentine c'est pas grave...

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