mercredi 24 février 2010

Baptisé cap Hornier !



Rédigé le 24 février 2010

Ushuaia, (se prononce oussouaya) présentée comme la « fin du monde », est sujet de controversions pour cette appellation. En fait, tout dépend de la définition d’une ville.
Comme grande ville, oui, elle est surement la fin du monde, avec ses 50 000 habitants et la construction de son troisième Casino. D’ailleurs, je n’imaginais pas cette ville aussi étendue. Pour un côté aventure, authentique, voire pittoresque, il fallait venir ici il y a 20-30 ans je pense.
Comme pour la présentation de la Gaule romaine dans les aventures de notre gaulois casqué, avec sa moustache blonde et sa gourde magique, il existe pourtant une petite ville chilienne, nommée Puerto Williams, qui revendique aussi ce titre de ville la plus au sud du monde, au sud est d’Ushuaia. Elle compte 2500 habitants, dont la moitié de militaires, puisqu’il s’agit de la base navale chilienne de l’île Navarino.
Et si on veut pousser l’histoire encore un peu plus loin, sur la route du cap Horn, qui pour lui, est certainement le point le plus au sud du monde, avant l’Antarctique, existe un petit port chilien, appelé Puerto Toro, qui compte une poignée d’habitants, quelques militaires, une église et une école !

Mais ne dîtes pas à un argentin que la ville de la « fin du monde » est au chili, il en serait vexé. La relation entre chiliens et argentins est jalousée, sur le niveau économique, le Chili étant considéré comme une référence de stabilité en Amérique du sud ; sur la possession de territoires, le pape ayant même dû trancher à une époque pour la Terre de Feu, expliquant surement le découpage latitudinal actuel. Et puis, dans les années 80, lorsque les argentins se sont emparés des îles malouines (baptisées îles Falkland par les anglais), qui fût au 18ème siècle une petite colonie française, vendue plus tard à l’Espagne, le Chili de Pinochet à l’époque ne s’était pas gêné de « donner un coup de main » aux anglais de Thatcher. Les argentins l’ont pris comme un coup en traite, et ça a forcément laissé des traces dans leur entente.

La référence française sur Ushuaia se rapporte constamment à Nicolas Hulot pour son émission télévisuelle. Mais ici, il n’en est rien. Il n’est même pas connu dans cette ville ! « Por favor », ne mélangeons pas les choses, et conservons notre capacité d’objectivité française.






Ushuaia est sur une ancienne terre aborigène, et son nom provient de la langue yagan, signifiant ush (au fond) et wuaia (baie ou crique).
Fondée en 1884, la ville argentine était avant tout un bagne isolé pour rendre quasi impossible les évasions. (C’était aussi le cas en Australie à cette époque avec les criminels britanniques). Une fois leur peine purgée, les prisonniers devinrent des colons et construisirent progressivement la ville. Aujourd’hui, elle draine chaque année des dizaines de milliers de touristes, de part sa localisation au sud du monde et sa situation privilégiée entre mer et montagnes. Station de ski l’hiver, à proximité d’un parc national, à quelques brasses de colonies de manchots, d’éléphants de mer, cormorans et autre faunes et flores atypiques, elle est aussi la porte maritime vers l’Antarctique, le terrible cap Horn et le canal Beagle qui longe la cordillère de Darwin. Mais comme toujours, il y a le revers de la médaille. L’afflux de touristes a fait monter les prix en flèche, rendant la vie plus difficile pour de nombreux locaux. Certains quartiers se composent encore de vieilles baraques en bois et en tôle, et les routes ne sont pas goudronnées. L’essor d’Ushuaia n’est pas homogène. Malgré tout, en cherchant un peu, et y mettant du sien, se dégage ici des possibilités de liberté et d’aventure…




Samedi, le temps n’est pas terrible en ce premier jour, limitant les éventuelles excursions. Après avoir pris quelques informations à l’office du tourisme, comme je le fais quasi systématiquement dans une nouvelle ville, j’approfondie mes recherches sur une idée qui raisonne dans ma tête depuis longtemps déjà : me rendre au mythique Cap Horn. Mais ce n’est pas simple. Celui-ci appartient au Chili, et les croisières proposées par les compagnies argentines sont hors budget. L’office du tourisme me suggère d’aller questionner les marins sur un quai réservé aux plaisanciers étrangers. Sur le ponton, je repère un voilier français, et par chance, le capitaine sort à ce moment-là. Il s’avère que celui-ci lève les amarres le lundi suivant en direction du Cap Horn, puis des fjords chiliens le long de la Cordillère de Darwin, soit douze jours de mer. Malheureusement, il est complet, du moins attend la confirmation de deux personnes le lendemain, et m’invite à repasser le lendemain début d’après-midi… au cas où.
Le reste de cette journée et la matinée suivante sèment la confusion en moi, entre rêves et désillusions. Le tout étant de ne pas trop s’emballer, et d’un autre côté, y croire, une opportunité pareille ne se présente pas deux fois dans une vie. Vivement le verdict !
Le lendemain, je me rends de nouveau au quai des plaisanciers étrangers, en faisant confiance à ma bonne étoile. Elle m’aide souvent, depuis toujours.
Une nouvelle fois, elle m’accompagne...







Le dimanche soir, veille du départ, avec tout l’équipage, nous allons diner dans un restaurant « l’estancia » de l’avenue San Martin, rue principale d’Ushuaia. Le cordero, spécialité locale, y est servi sans fin. Il s’agit de l’agneau de Patagonie. Puisque cette espèce prolifère dans la région, nous avons ici l’occasion de manger de l’agneau grillé très jeune, de trois à cinq mois, et donc très tendre. Le goût est beaucoup moins prononcé que celui habituellement consommé en France. Un régal.




Le voilier sur lequel nous embarquons se nomme « Esprit d’équipe ». 18 mètres de long, couchage pour dix personnes….taillé pour les régates. C’est un sloop en aluminium spécialement renforcé pour les régions polaires et la navigation dans les glaces.




L’équipage se compose de Thierry, le capitaine, qui navigue dans la région depuis quatre ans. Son second, capitaine aussi, Julien, trentenaire d’origine normande et qui effectue sa deuxième saison sur ce voilier. Tous deux sont aguerris aux difficultés de la mer.
Les passagers : Pierre et Annick, un couple de suisses, enseignants chercheurs en génétique à l’université de Genève. Simone, suissesse, professeur d’allemand, de français et de musique dans un canton helvète. Florian, allemand, directeur commercial dans une société d’ingénierie de matériel pharmaceutique du côté de Francfort. Et bobby. La langue officielle à bord est le français.




Pour un baptême de voile, je ne pouvais rêver de mieux : le cap Horn sur un voilier qui a gagné la Whitbread en 1986 (course autour du monde en équipage), puis une autre course en 1990 avec Patrick Tabarly, frère du défunt Eric.
En 2005, il est rénové par Thierry Gagnié, capitaine actuel, pour accueillir des passagers sur un rythme de croisière charter.
Chacun participe à la vie à bord : la préparation des repas, la vaisselle, le ménage, et bien sûr les manœuvres de navigation, d’amarrage et de désamarrages.
Pour les manœuvres, je dois me familiariser rapidement avec le vocabulaire technique, beaucoup de mots sont nouveau pour moi, et les connaitre ne suffit pas, il faut aussi savoir à quoi ils correspondent et quand s’en servir : les écoutes, la grande voile, génois, trinquette, spi, bosse de ris, les drisses, le piano, le moulin à café, le hale bas, les haubans, les étais, la bastaque, les winchs, les bordures, la balancine, le mât, la bôme, border, choquer, abattre, lofer, … et encore plein d’autres.
Il y a plus d’un kilomètre de « corde » sur le bateau. Même si le mot corde n’existe pas proprement dit, chacune ayant son nom. (Sauf la corde de la cloche voire du pendu). Heureusement, Thierry et Julien, sont là, et nous guide dans l’assistance de leurs manœuvres. Malgré tout, cela reste un apprentissage accéléré, et Julien me donne un cours théorique de voile pour que je comprenne un peu mieux ce qui se passe ici ! ça me plait.







Première étape : Navigation jusqu’à Puerto Williams au Chili, afin de nous mettre en règle avec les autorités chiliennes après avoir effectué nos formalités de sortie du territoire argentin à la préfecture maritime d’Ushuaia. Nous y passerons la nuit, amarrés au Mi Calvi, anciennement bateau de ravitaillement et ferry pour les habitants de Puerto Williams, aujourd’hui servant de point d’amarrage aux nombreux plaisanciers étrangers, et aussi reconverti à l’intérieur en un pub.























Le lendemain, nous profitons d’une excellente fenêtre météo pour descendre vers l’archipel d’Horn. Nous passerons la nuit sur un mouillage à Caleta Martial, amarrés à une tonne à une centaine de mètres du rivage. Couché et levé de soleils splendides ce jour-là.


Cap Horn "aperçu" la veille !







Le temps est extraordinairement beau en ce mercredi pour rejoindre le cap Horn.
Finalement, à choisir entre le Torres Del Paine à pied ou le Cap Horn en voilier, je prends volontiers ce que Dame nature a bien voulu m’accorder de vivre.











Nous passons sous le Horn, 55°58’ de latitude Sud et 67°23’ de longitude Ouest en ce mercredi 17 février. Au même moment, il est 13h45 en France, et je pense surtout à Pascal. Lui comprendra. Aussi à mon fils et à ma famille.
Me voilà officiellement cap-hornier, me donnant le droit, comme le veut la légende de « pisser face au vent ! »



Passer au cap Horn donne envie de pousser le rêve encore plus loin : l’Antarctique… une autre fois peut-être, à moins que d’ici là, le pétrole venait à manquer, et les décideurs de ce monde choisissent d’en faire la dernière zone de forage pétrolière ! C’est malheureusement possible.
Mais je relative quand même. Nous avons eu de la chance de passer le cap Horn dans des conditions météorologiques et maritimes exceptionnellement bonnes. Et je resterai qu’un « petit » cap Hornier.
Rien à voir avec ces marins d’un autre siècle comme le raconte si bien Pierre Stéphan, commandant de navire à 24 ans, qui aura passé 11 fois le cap Horn, dont la première fois à 15 ans en tant que mousse sur un trois mats de 500 tonneaux, et qui a failli d’ailleurs ne jamais en revenir.
C’est l’histoire de son grand-père que présente Roland Paringaux, dans « carnets du Cap Horn ». Et moi aussi, j’ai envie de vous parler de ce cap Horn, vécu autrement que sur un voilier de 18 mètres, par jour de beau temps.





D’abord, Horn est le nom d’un village aux Pays-Bas, dont est originaire Willem Shoulten, qui l’a découvert avec un autre navigateur hollandais, Jacques Lemaire, le 29 janvier 1616 par jour de beau temps.

Pierre Stéphan, lui, est breton d’origine, né à Paris en 1880, et décédé en Bretagne en 1971. Il est un « vrai » cap Hornier, sortit 11 fois vivant de cet enfer, lieu de rencontre des océans pacifique et atlantique, et où règnent tempêtes et froid onze mois sur douze. Lui revient aussi le titre honorifique d’« Albatros », nom donné à ces capitaines, meneurs d’hommes, qui ont passé le cap Horn.

Finalement, le Horn n’est qu’un caillou qui culmine à 424 mètres de haut sur une île. Mais c’est surtout une masse sinistre, plantée dans un entrelacs d’îlots déchiquetés et déchiquetant tout ce qui s’en approche, constitués de canaux et crevasses aux parois de glace en hiver. Et lorsque la mer est dans tous ses états, elle rend cet endroit austère, que l’on appelle aussi « le faiseur de veuves ».
Au sud Est de l’Argentine, existent aussi l’île des Etats et les îles Malouines, qui sont aussi des écueils mortels autant que des refuges une fois le cap Horn dépassé, pour réparer les dégâts.
Pourquoi est-il si connu ? Et bien en quelques mots, il fût l’unique passage maritime pour contourner le continent américain, jusqu’à l’ouverture du canal de Panama, et même une fois celui-ci ouvert, la route de l’Horn restera préférée pendant de nombreuses années pour des questions de rapidité et de coûts.

Ce qui en a fait sa réputation, c’est aussi l’hécatombe enregistrée depuis sa découverte en 1616, plus de 800 navires y ont fait naufrage, entrainant la mort de plusieurs milliers de personnes.
Au 18è, 19è et début du 20è siècles, les navires partaient d’Europe, avec des équipements et matériaux à destination du chili, de la Californie, de l’Australie ou de la Nouvelle-Calédonie pour en ramener du nickel, du charbon, d’autres minerais ou des céréales.

Le vent au cap Horn souffle d’Ouest en Est, il vient du pacifique et ensuite va vers l’atlantique. Les navires qui partaient d’Europe ou de la côte Est des Etats-Unis (ruée vers l’or) vers la Californie ou le Chili, traversaient le cap Horn deux fois, vent de face à l’aller, et vent arrière au retour. Il est même arrivé qu’à l’aller, à force de batailler pendant des jours et des jours pour le passer avec les vents contraires, certains navires renonçaient et faisaient route vers l’océan indien pour rejoindre la façade ouest du continent américain. Quel détour !
D’autres grands voiliers le franchissaient une seule fois, (voir carte ci-dessous) partant d’Europe, passant le cap Vert au large de l’Afrique de l’Ouest, puis le cap de Bonne Espérance au sud du continent africain, passaient ensuite au sud de l’Australie et ce jusqu’à la Nouvelle-Calédonie. Cales vidées puis rechargées de minerai, le retour se faisait vers l’Europe en passant au nord de l’Antarctique par le Pacifique, jusqu’au cap Horn, avec vent arrière pour le retour.



Il est plus facile de le passer vent arrière, mais dans un endroit comme le cap Horn, rien n’est facile. La houle est constante, dû entre autre à un différentiel du dénivelé des plaques tectoniques dans cette zone, provoquant en surface des vagues parfois énormes qui viennent du pacifique. En restant réaliste, Pierre Stéphan parle quand même de vagues rares, mais possibles, avec des creux de 18 à 20 mètres. Ce qui l’impressionnait le plus, c’était la vitesse des vagues, environ 45 km/heure, et surtout leur largeur, calculée en mesurant la distance entre les deux crêtes qui les séparent, soit pour le coup, entre 200 et 250 mètres ! Tout cela couplé à des vents de 80 à 120km/heure, des températures hivernales, la pluie ou la neige, vous remuez le tout, et cela vous donne le cap Horn, l’endroit le plus redouté et le plus attrayant pour un marin.

Concernant Esprit d’Equipe, avec une prévision météo au-delà de 30/35 nœuds de vent, nous aurions dérouté vers une autre destination, le capitaine n’aurait pas pris de risque : nous sommes en croisière, pas en régate. Le tout n’est pas seulement d’y descendre, il faut pouvoir aussi en remonter, car les éléments n’agissent pas seulement localement au cap Horn, mais sur plusieurs dizaines voire centaines de miles. Tout le grand sud maritime du continent est concerné. Et puis, la chanson de Renaud le dit bien : c’est pas l’homme qui prend la mer, c’est la mer qui prend l’homme…
Avec 10 nœuds de vent, une légère houle, sous grande voile et moteur, vent au prés, grand ciel bleu, ce fût un réel moment de plaisir pour nous.

Les navires de l’époque étaient beaucoup moins faciles à manœuvrer, ils avaient des voilures beaucoup plus grandes, plusieurs mats, et des cargaisons parfois contraignantes. Les équipages organisés en deux équipes, d’une quinzaine d’hommes chacune, selon la dimension de la frégate, ne cessaient de louvoyer, de virer de bord, pour avancer dans ce Horn, fatigués terriblement par un travail harassant dont on n’a plus idée aujourd’hui.
Le pire se produisait dans ces moments, à force d’être secoué, à batailler pour gagner du terrain, pour en perdre à nouveau, le calage de la cargaison lâchait, celle-ci se déportait au bon vouloir des vagues, une lame géante se chargeait du reste pour coucher le navire. Voilà comment arrivaient fréquemment les naufrages.
Sachant qu’il fallait en moyenne 25 à 30 jours pour traverser le cap Horn d’Est en Ouest, de l’Ile des Etats, jusqu’aux Iles Chiloé au Chili, il arrivait souvent que les navires mettent 40 jours pour ce trajet. Pendant cette durée, avec le déchainement de la mer, rien d’étonnant que les cargaisons finissaient par bouger et déséquilibrer ces grands et beaux voiliers de trois ou quatre mats, capable de transporter selon les époques de 300 tonneaux pour les premiers en bois du 18è siècle à 6000 tonnes pour ceux en fer du début du 20è siècle.

Ces précurseurs des porte-conteneurs actuels, qui eux passent plus au large du cap Horn lorsqu’ils prennent cette voie maritime, mettaient entre 90 et 100 jours en moyenne pour relier l’Europe depuis les grands ports de l’époque, Le Havre, Dunkerque, Rotterdam, Hull et Glasgow, à Nouméa en Nouvelle-Calédonie, à Melbourne en Australie, à San Francisco en Californie ou Valparaiso au Chili. Un délai que les amateurs actuels n’imaginent même pas ! Celui-ci est aujourd’hui de l’ordre d’environ trois fois moins de temps !
A compter de 1914, bon nombre des ces grands voiliers feront les frais des U-Boat allemands, et l’Etat français les enterrera définitivement en 1919 en votant une loi sur le temps de travail, alignant celui des marins de 12 heures sur celui des ouvriers à 8 heures par jour, justifiant trois équipages à bord au lieu de deux pour assurer les quarts, et ne rendant plus compétitif le transport à voile face aux navires à moteur.
De 1921 à 1927, le canal de la Martinière, à Frossay, près de Nantes, deviendra un des plus grands cimetières français des voiliers long-courriers. La plupart désossés pour les matériaux, certains seront rachetés symboliquement pour devenir des vitrines de grande marque ou de groupe financier.
Le cap Horn, lui, est bien toujours là !





Nous nous en éloignons et remontons au nord entre les îles Wollaston et Bayly sur une mer d’huile, qu’on se serait cru sur l’Erdre.
















Escale à Puerto Toro, ce fameux petit village dont je parlais précédemment, où nous échangeons une bouteille de vin rouge à un pêcheur contre des King Centolla, gros crabes locaux, notre repas du soir à bord.









Le lendemain, nous stoppons de nouveau à Puerto Williams pour faire un peu de ravitaillement, puis nous continuons notre route l’après-midi en direction du canal Beagle…

















5 commentaires:

  1. Ben ! Dis donc ! Je suis vraiment impressionnée, et toujours aussi ravie de suivre cette aventure grâce au temps que tu prends à nous transmettre tout ça et au talent que tu y mets ! C'est captivant ! Bravo :)

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  2. MERCI POUR CE VOYAGE A DISTANCE QUE TU NOUS FAIS VIVRE AVEC CES PHOTOS ET COMMENTAIRES, FELICITATIONS ET NE T'ARRETE SURTOUT PAS !!!!!!!!!!!! MATT

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  3. Ouai Papa !!

    ça me donne vraiment envie, moi qui ai navigué plusieurs étés de suite avec mes parents et ceux de Kramouille . J'ai toujours entendu parlé du cap horn comme l'Evrest du marin et franchement chapeau : non tu n'est pas un "petit" cap-hornier ... conclusion quand tu reviendras pisser face au vent en France préviens moi pour que je ne sois pas derrière !!!!!!!

    Tinouch

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  4. En fait, je connaissais vraiment rien sur le Cap Horn! C'est super que tu aies mis toutes ces références historiques. Je me suis mise à fredonner Renaud aussi en te lisant...Je dois dire que je t'envie un peu de découvrir autant de choses. bises

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  5. Magnifique !!! Merci Yoann. C'est bon de te lire et de profiter de tes photos. Exactement ce dont j'avais beoin en ce samedi aprem :) Vivement la suite, ton périple me transporte. Des bises pour toi à bientôt. Mel

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